Fabrication cales-cuisses TEO 5.20

Le Kayak TEO 5.20, est pour moi, un « gros volume », par rapport à mon Ilaga; donc j’utilise une mousse assez épaisse, pour bien me caler les cuisses vers le pont. Pratique, pour les esquimautages, car sans mousse, je ne suis pas du tout calé, et je glisse pendant le redressement. L’inconvénient de la mousse, si je déjupe, la mousse part vivre sa vie sur l’eau….

Donc, j’ai eu l’idée de poser des cales cuisses. Avec du Worbla, j’ai moulé à chaud, la forme des cales-cuisses, sur place dans le cockpit.

Ensuite, j’ai stratifié des tissus et de l’époxy, pour obtenir quelque chose d’assez raide. Collage, d’une mousse à l’intérieur pour adoucir le contact, puis collage sur place avec du Sikaflex.

Super! A l’essai, c’est top! ……Mais impossible de tester, en mer, car le Covid 19 guette, et le confinement, interdit la moindre sortie!

En attendant, les kayaks sont sagement suspendus à l’abri.

Depuis, j’ai pu tester les cales-cuisses, en navigation et en esquimautage. C’est parfait! Plus de besoin de mousse!

Vol vers la Ria d’Etel.

Après une période sans vol, puisque mon appareil étant « virtuellement » vendu, mais la transaction ne pouvant se réaliser qu’en Juin, j’évitais de m’en servir, car c’est toujours dans ces cas là que l’on finit par abîmer la machine. Donc notre dernier vol datait du 24 Janvier.

Quelques photos de l’époque.

Par contre notre projet, étant l’année prochaine, de déménager vers le coin d’Etel entre Quiberon et Lorient, étant acté, nous passons souvent du temps le WE dans ce coin.

Le retour au bateau, est bien évidemment une autre partie du projet, nous avons pendant tous les mois d’hiver et du printemps écumé les ports et chantiers, et aussi pas mal exploré les Petites Annonces…

Le bateau a été trouvé il y a quelques semaines. Il devrait rejoindre son port d’attache Etel, début Août.

Hier temps magnifique, et malgré mon souhait de ne pas utiliser le Sensation, il faisait trop beau, et nous avons craqué! Direction Etel! Le transpondeur est indispensable car la ria est en plein dans la CTR de Lorient.

Vol avec quelques petits soucis de VHF, l’opérateur de Nantes Info nous signalait des messages assez broulliés… Les jacks de casques sont peut être le problème. J’ai resserré l’écrou ce matin. A retester. Cela nous a quand même permis d’aller jusqu’à la ria!

Spectacle superbe. C’est un mini golfe du Morbihan. Nous connaissions d’en bas, mais d’en haut, cela vaut aussi le coup d’oeil!

Deux allers-retours le long de la ria pour « mltrailier » avec l’appareil photo, et ensuite cap vers la base. Nous devions rejoindre des copains partis aussi de Frossay sur le terrain de Quiberon, mais…je me suis redu compte que j’avais oublié tous les papiers de la machine!

Donc, prudent, en cas de contôle inopiné par la BGTA, sur le terrain de Quiberon, j’ai préféré rentrer à Frossay. Vol retour sans souci! Une belle journée et pleins de photos.

Quelques unes.

Une dernière photo, de notre prochain coursier; plus des « airs » mais des « mers »…

Aller-Retour Usseau

Hier, il y avait une machine réparée par RandKar; à livrer à Usseau, dans les Deux-Sèvres. Au départ , je n’étais pas très chaud pour partir, étant donné que ma machine est en vente, j’ai diminué mes heures de vol, pour éviter de faire grimper le compteur et pour éviter une éventuelle casse. C’est un peu toujours, dans ces moments là que l’on regrette après. J’ai déjà été échaudé avec mon volet  cabossé, mais remis à neuf depuis.

Finalement, jedécide de partir. Philippe part un peu avant moi, avec l’Hanuman du Club de Usseau. La météo est correcte, mais sur les cartes , il y a un front plus au Sud…..avec un plafond à 800 pieds annoncé.

Effectivement tout est parfait jusqu’à la Roche sur Yon, et cela faisait déjà un moment que j’apercevais cette mer de nuages au loin. Je décide de passer au dessus de la couche, il y a des trous, un peu partout, mais pas forcémént juste en dessous. Je finis par monter à 4500 pieds pour être juste au dessus voir au même niveau que les nuages. Arrivé verticale du terrain il y a de gros nuages au dessus, je continue un peu plus loin, car une grosse trouée est bien visible derrière.

Je plonge dans ce trou et me retrouve effectivement dans les barbules vers 700-800 pieds.

Après un demi-tour, je me retrouve tout à coté du terrain. Vent arrière, base et posé. En remontant le terrain, Philippe passe travers piste pour rejoindre la vent arrière et se poser.

Philippe, lui; a volé entre 2 couches, donc en dessous de moi.

Après avoir rentré l’Hanuman dans un hangar, bu un café, nous remontons dans le Sensation. Le plafond montre des trous bleus encourageants. Décollage, et nous utilisons une percée pour repasser au dessus de la couche. Je n’ai pas trop envie de voler entre 700 et 800 pieds avec la limite de la couche au dessus de la tête. Je retrouve mes nuages en dessous, mais avec de plus en plus de trous vers le sol.

Retour en 1h, comme à l’aller. Cela m’aura permis de faire de très belles photos!

 

15 Novembre 2015.

Je n’avais pas encore volé depuis ma réparation. Avec Joëlle, nous décidons de faire un petit tour. C’est maussade, mais calme.

Je fais un vol d’essai tout seul. Pas de souci, tout est OK.

Ensuite balade sur la côte avec un ciel couvert mais percé régulièrement, par des rayons de soleil qui illuminent la mer. C’est très beau!

Les photos sont plus parlantes!

 

Réparation du volet.

Après cette belle boulette, il faut réparer. Donc démontage du volet. Ca c’est facile.

Ensuite, Michel, viendra faire un constat, pour me dire qu’i suffit de changer les 2 tôles.

Donc les tôles sont commandées chez Espace.

Entre temps, évidemment une personne souhaite venir voir et essayer l’appareil!

Finalement, je vais remonter le volet, un coup du tranchant de la main sur le bord de fuite, va redresser ce dernier. La personne qui vient essayer l’appareil n’est pas inquiète par ce petit bobo. Ancien pilote de chasse, 13000h de vol, dont 5000h en chasse, pilote de ligne et encore pilote de patrouille en Fouga Magister….L’essai se passe parfaitement et il posera également l’appareil sans souci. Ayant d’autres machines à voir, il me tiendra au courant.

Un pilote d’une extrême gentillesse, et extême simplicité. Il me rappellera 8 jours plus tard, pour me dire que finalement il a trouvé 2 autres ULM, mais qui passent la voltige sans problème, avec des résistances aux « G »; que seul un pilote de chasse pourrait d’ailleurs soutenir.

Donc redémontage du volet et une quinzaine  plus tard, Espace me livre les tôles.

C’est avec Michel, que la réparation se fera, car je ne maitrise pas la fabrication des pièces en métal. Finalement, c’est plutôt simple. Il faut faire sauter les rivets à la perceuse, avec un bon forêt, décoller les tôles tenues aussi par un double-face. Puis gros boulot de nettoyage pour supprimer toutes les traces de ce collant. Ensuite un peu de peinture de protection, puis montage ‘à blanc » . Les toles sont préformées, bord de fuite plié et déjà percées. Tout tombe parfaitement! C’est beau, la découpe et perçage en CAO. Ensuie repose des rivets à la machine.

Puis direction, peinture!  Tout sera ensuite remonté! Comme neuf!

Le vol du 16 Octobre….!!

Le vol du 16 Octobre!

Moi qui ne voulait pas abîmer l’appareil…..c’est un peu raté! Pas grand chose, mais plutôt agaçant, surtout quand la machine est en vente!

Ce jour là, il faisait encore très beau. Allez un p’tit tour vers la mer. Vol tranquille. Présentation au retour en piste 28 herbe, et atterrissage tout en virage, comme d’habitude….

Ayant déjà eu des remarques sur mon aile gauche qui ne passe pas loin du sol, en toute fin de finale, je jette un coup d’oeil sur mon aile…pas de souci, il y a de la marge.

Je me pose; pratiquement en kiss-landing, mais un peu sur le bord gauche de la piste.

D’ailleurs, je suis toujours plutôt sur la gauche d’une piste quand je me pose…

Roulage et là, j’entends un « clang ». Parfois c’est la roulette de queue qui en passant sur un point dur, fait ce bruit. Pas d’inquiétude. Je rentre les volets, et machinalement je jette, de mon coté, donc a gauche un coup d’oeil, pour voir s’ils rentrent bien..et horreur le volet gauche est un peu fripé et franchement cabossé! Je comprends tout de suite. Le « clang »; c’était le volet qui est passé juste au dessus d’une balise de piste, mais en train classique, ça ne passe pas! Bravo! Beau boulot!

Quelques vols depuis le 11 Septembre.

Blog, un peu arrêté, depuis le dernier vol vers Arcachon. Il est vrai que j’ai un peu diminué mes vols, depuis notre désicion avec Joëlle de quitter la région Nantaise d’ici 1an1/2, pour aller habiter au bord de la mer. Cette désicion s’est faite tout doucement. Je n’étais au départ pas très volontaire, mais pour Joëlle c’était une évidence à partir du moment, où elle arrêterait de travailler. Pouvant en principe, finir d’ici 1 an 1/2, avec un temps libéré, dont je profite moi même depuis 2 ans, l’idée a fait son chemin. Et maintenant, c’est décidé!

Donc qui dit bord de mer, dit voilier! Donc il est apparu nécessaire de commencer, ce changement par la vente de notre ULM. C’est pourquoi je souhaite moins voler, pour ne pas faire encore grimper, l’horamètre du moteur, et surtout ne pas….on ne sait jamais; abîmer l’appareil….. On verra que j’avais un peu raison!

Donc le 23 Septembre, je suis parti pour un petit tour de côte et déjà; ou encore, survol des bateaux au large de Pornic.

Le 26 Septembre, météo encore parfaite. Départ pour Quiberon avec au retour vol au dessus du Golfe du Morbihan….peut être se trouve en dessous, notre futur lieu d’habitation….?  🙂

Livraison Express….

Un coup de fil d’Eric, me demandant si je pouvais livrer le lendemain, une pièce de Sensation à Arcachon, m’a fait partir un 11 Septembre….!

Il va falloir éviter les grandes tours….  😉

Le départ prévu pour récupérer la pièce à La Baule à 9h, fut compromis à cause d’un brouillard empêchant de voir le bout de la piste! Donc c’est seulement vers 10h45 que je peux décoller vers la Baule. La pièce livrée par Espace, est cachée sous le réservoir de la pompe à essence…. Finalement en me posant, je me dis que si quelqu’un remarque une machine se poser, rouler, jusqu’à la citerne d’essence, le pilote descendant pour aller sous la citerne, faire quelque chose, puis repartir dans la foulée, devrait en principe, avec le plan vigipirate actuel, prévenir le GIGN! D’ailleurs une fois dans la machine, que je préparais pour le départ, une personne que je ne voyais pas, tape sur la verrière! je sursaute! Ca y est, je suis repéré!

Finalement, c’est juste un pilote de Jodel, souhaitant partir, mais voyant un plafond bas, me demandait s’il y avait de la visi horizontale, et à quelle hauteur sont les nuages. Je le rassure que c’est volable.

Je redécolle enfin; avec la pièce, et retourne à Frossay, chercher les rivets qui manquaient. Je partirais ensuite vers Arcachon. Je suis monté au niveau 45, pour être au dessus des nuages.

Tout est calme et la mer de nuages est superbe. J’ai un peu de vent de face, et j’arriverai à Arcachon après 2h01 de vol. Pièce livrée! Le temps de boire un café et c’est le retour vers Frossa, que j’atteindrai après seulement 1h40 de vol! Dans ce sens, le vent était avec moi!

Une vidéo c’est peut être mieux!

9 Septembre.

Promenade sur la côte, et quelques photos entre 500 et 800 pieds, sur le littoral entre la Pointe St Gildas et Pornic.

Salon ULM de Blois.

Vendredi 4, 5 et 6 Septembre, c’est le traditionnel salon ULM de Blois.

Plusieurs machines seront  exposées, dont la notre. Nous sommes 6 appareils à partir en même temps. Trois seront sur le stand RandKar.

Départ en fin d’après-midi. Nous suivons la Loire et après une hésitation, finalement presque tous les appareils feront une escale sur le terrain de Saumur. Accueil très sympa, et nous ne repartirons qu’après avoir rempli le cahier de passage. Ensuite c’est reparti pour Blois. L’arrivée sur Blois est toujours très « sportive », car il y a un nombre considérable d’appareils qui convergent vers le même point et nous finirons à 3 en finale….. Un abandonne, et je me retrouve juste derrière un autre appareil et l’arrivée est un peu « chaude », sachant que derrière il y a aussi du monde!  C’est un peu le bazar!

Finalement, nous trouvons le stand RandKar. Il faut ensuite installer le stand!

La météo sera favorable pendant les 2 jours suivants, mais les visiteurs semblent moins nombreux que les années précédentes. La crise?

Finalement le Dimanche soir, après avoir démonté le stand et chargé le camion, nous rentrons vers Frossay. Le vol retour sera plutôt calme.

Les photos: